Personne n’attendait un accord. C’est pourtant ce qui est arrivé à Alger hier, lors d’une réunion des pays membres de l’Opep. Après six heures de discussion, le cartel, qui fournit environ 40% de l’offre mondiale de brut, a décidé de geler sa production pour soutenir les prix, affaiblis depuis la mi-2014. Au terme de cette réunion qualifiée d’«historique» par le ministre qatari de l’Energie et président de la réunion, Mohamed Saleh Al-Sada, les pays membres ont choisi de ramener la production à un niveau de 32,5 à 33 millions de barils par jour (bpj), contre 33,47 millions en août, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
La nouvelle a aussitôt été saluée par les marchés. Cette décision de l’Opep est la plus grosse action du cartel sur le marché depuis celle décidée après la dégringolade des cours qui a suivi la crise de 2008. Bien que le marché montre «des...