Lors de l'hiver 2012-2013. PSA Peugeot Citroën dansait au bord de l'abîme d'une faillite, tétanisé par des pertes records, une hémorragie de cashflow et un conflit social, cristallisé par la fermeture de l'usine d'Aulnay. Moins de trois ans plus tard, après un sauvetage de sa filiale bancaire puis, au printemps 2014, du groupe grâce aux fonds de l'État français et du constructeur chinois Dongfeng, PSA affiche un redressement spectaculaire.
Pour la première fois depuis quatre ans, le groupe a gagné de l'argent au premier semestre 2015: 571 millions d'euros de bénéfice net. Mieux, le coeur du réacteur, la division automobile, a dégagé près d'un milliard d'euros de résultat opérationnel en six mois, contre 7 petits millions il y a un an.
PSA bénéficie du retournement du marché automobile européen et surfe sur la croissance du marché chinois, sur lequel il a fait un pari stratégique. Carlos Tavares, aux commandes depuis...