L’Interlope. Drôle de nom pour un restaurant. Il le doit à un conseiller général radical des années 1990, qui avait déclaré: «La Case à chocs accueille une faune interlope». Autrement dit louche, suspecte.
Une vingtaine d’années plus tard, cela n’a pas empêché Patrice Neuenschwander de choisir cet établissement pour notre chronique «On croque avec». Surtout pas: «Non seulement on y mange très bien, mais ici, c’est ma deuxième famille», explique-t-il au moment d’attaquer un gravlax de saumon (une spécialité nordique) à la racine rouge. Il ajoute: «Avec celle du théâtre du Passage.»
L’entrée: gravlax de saumon à la racine rouge et blinis maison. Photo: David Marchon
«Une passion»
Journaliste de formation, délégué culturel de la Ville de Neuchâtel depuis 1997 – il prendra sa retraite cet été –, Patrice Neuenschwander fréquente assidûment les lieux de concerts, spectacles et expositions. «Ce n’est pas un travail, c’est une passion!»
Des lieux qu’il...