Dans le vol AZ4000 d’Alitalia éclairé par le soleil se levant sur Rome, on ne voit pour l’instant du saint-père qu’une manche de sa chasuble immaculée. Assis au premier rang de cet Airbus A321 affrété par la compagnie nationale italienne, le pape François vole vers Genève, à l’invitation du Conseil œcuménique des églises (COE), pour son 70e anniversaire. Une journée intense ponctuée d’une messe à 17h30. Une affluence de rockstar.
La plupart du temps debout devant des sièges de cuir blanc portant un écusson brodé du Vatican, ses anges gardiens: personnel de sécurité, médecin, photographe et communicants, mais aussi, portant calotte rouge, Mgr Kurt Koch, le cardinal suisse président du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens. Monsieur Œcuménisme, en quelque sorte. Des hauts responsables aussi, comme le numéro deux du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, sont du voyage. Pardon, du pèlerinage. Selon Greg Burke, grand chef de la communication...