"Sans Gianluca, je ne sais pas comment nous aurions pu nous en sortir" , commente cette institutrice de l'école Stapfenacker, dans la banlieue bernoise. Confrontée à une classe particulièrement difficile, elle a bénéficié plusieurs mois de l'appui d'un jeune civiliste qui a contribué à calmer les tensions en encadrant les fortes têtes.
"Cela m'a permis de me consacrer à mon enseignement au lieu de passer mon temps à jouer les pompiers" , a-t-elle expliqué hier en présence du chef du Département de l'économie Johann Schneider-Ammann. Il en a pris bonne note. Cet exemple pourrait l'aider à convaincre le Conseil des Etats d'élargir les possibilités d'engagement de civilistes dans les écoles.
Difficultés politiques
L'affaire ne va pas de soi. Actuellement, l'engagement dans les écoles est limité à des cas particuliers et à l'encadrement d'enfants ayant un handicap. En mai dernier, le Conseil national a refusé par 94 voix contre 82 d'inscrire...