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Nature, dépassement de soi: comment Neuchâtel s'est mis au trail

Le trail gagne en popularité dans le canton de Neuchâtel. Courir avec du dénivelé positif n’est pourtant pas nouveau dans la région. Alors pourquoi cet engouement maintenant? On fait le point.

12 juil. 2021, 18:19
Passage de Didier Fatton (dossard 51), Jean-Blaise Montandon (103) et Daniel Siegenthaler (141) au pied de Clémesin lors de l'édition 1988 du Chaumont - Chasseral - Chaumont.

«Mon grand-père partait de Fleurier pour livrer quatre lettres le long de la crête du Soliat au début du siècle dernier. D’une certaine façon, il faisait déjà du trail sans le savoir.»

Ancien président du comité d’organisation de la course de montagne Chaumont-Chasseral-Chaumont, disparue en 1998, Didier Fatton a le sens de la formule.

Ce qu’on appelle désormais «trail» («sentier» en français) consiste à courir en pleine nature, avec des reliefs accidentés et du dénivelé positif. Cette pratique perpétue une histoire bien fournie de courses en nature dans le canton de Neuchâtel.

A lire aussi: Trail: la matériel a beaucoup évolué

Les Neuchâtelois sont toujours plus nombreux à se laisser tenter. Trois représentants cantonaux étaient au départ du premier Défi du Val-de-Travers (72km, + 2000 m), en 1996. Vingt-cinq ans plus tard, ils étaient 55 sur la course reine (111 km, + 5550 m) du désormais Swiss Canyon Trail....

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