Qui ne s’est jamais imaginé croiser une baleine en train de nager dans le lac de Neuchâtel? Ou encore Hulk et Superman se livrant un combat sans merci au-dessus du Stade de la Maladière? Personne? Dylan Merlos, alias Didoulet, oui. Depuis cette année, New Port Expo a décidé de libérer un espace long de 20 mètres, pour le mettre à disposition d’un artiste neuchâtelois.
Didoulet a inauguré cette formule à l’occasion de l’ouverture du salon vendredi passé. Habitué à réaliser des publications sur Instagram, il voit également cette opportunité comme un challenge. «Je n’avais jamais exposé mes créations en aussi grand», souligne-t-il.
Amoureux de science-fiction
Le Neuchâtelois ne doit son succès grandissant qu’à lui-même… Et aux réseaux sociaux. YouTube lui a permis d’apprendre en autodidacte. «Cette plateforme est comme la caverne d’Alibaba!» Mais c’est Instagram qui l’a placé sur le devant de la scène. Chacune de ses publications est un événement.
Amateur de photo, il désirait trouver une manière de se différencier de ses confrères. La solution était toute trouvée pour ce grand fan des dinosaures – il possède une réplique d’un squelette de tyrannosaure rex dans son salon – et de science-fiction.
L’employé du Service informatique de l’État de Neuchâtel (Sien) réalise ses œuvres en utilisant à la base des images de lieux emblématiques de la région. Sa passion pour les univers imaginaires et son amour pour la création interviennent ensuite pour leur apporter un côté extraordinaire. Le résultat est détonant. Dylan Merlos nourrit la part de rêve insoupçonnée qui est enfouie en chacun de nous. De son propre aveu, lui-même est encore «un grand enfant».
Matthieu Lambert
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