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Val-de-Ruz: Schaller est prévenu d’abus d’autorité à l’égard de Pieren

L’ancien conseiller communal de Val-de-Ruz, Claude-Henri Schaller, devra comparaître le 4 juin devant le tribunal pour contrainte, tentative de contrainte et abus d’autorité dans l’affaire qui l’oppose au conseiller général vaudruzien Jean-Luc Pieren.

30 avr. 2019, 17:52
Le litige qui oppose le conseiller général indépendant (démissionnaire de l'UDC) Jean-Luc Pieren et l'ex-chef des finances de Val-de-Ruz Claude-Henri Schaller concerne une demande de permis de construire déposée en 2012.

Les tentatives de conciliation entre l’ancien chef des finances de Val-de-Ruz Claude-Henri Schaller et le conseiller général vaudruzien Jean-Luc Pieren ont été vaines. L’ex-conseiller communal est renvoyé le 4 juin devant le Tribunal de police des Montagnes neuchâteloises et du Val-de-Ruz, à La Chaux-de-Fonds, pour contrainte, tentative de contrainte et abus d’autorité.

Selon nos sources (souhaitant garder l’anonymat), le Ministère public a requis une peine de 50 jours-amende à 200 francs (10’000 francs), ainsi qu’une amende de 2000 francs.

Si Claude-Henri Schaller devait être condamné en juin prochain, les autres membres de l’exécutif de l’époque, Christian Hostettler, Armand Blaser, François Cuche et Anne-Christine Pellissier, pourraient être poursuivis pour complicité des décisions prises. Nous avons essayé de contacter l’ex-conseiller communal, sans succès.

«Outrepasser ses devoirs»

A l’origine du litige, une demande de permis de construire pour un projet de lotissement aux Hauts-Geneveys, déposée en février 2012 par Jean-Luc Pieren, pas encore conseiller général. Contrarié, ce dernier avait envoyé en décembre 2014 un document à la présidente du législatif vaudruzien pour dénoncer le comportement de l’exécutif, et tout particulièrement de Claude-Henri Schaller.

Jean-Luc Pieren reprochait au chef des finances de l’époque «d’outrepasser ses devoirs». En effet, Claude-Henri Schaller lui avait demandé de délivrer une garantie bancaire pour que sa demande soit examinée, c’est-à-dire une fois ses impôts payés.

«Moyen disproportionné»

Le Ministère public a ainsi estimé que l’ex-édile a usé d’un «moyen disproportionné» en exigeant le solde du paiement des arriérés fiscaux pour la délivrance du permis de construire.

Toujours selon nos sources, il semblerait que le tribunal espère toujours un accord entre les deux parties, ce qui signifie que l’audience de juin pourrait être annulée. Aujourd’hui, la balle semble être dans le camp de Jean-Luc Pieren: un accord est-il encore envisageable? Malgré nos sollicitations, le conseiller général est, lui aussi, resté injoignable.

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