Après le déluge, place aux réparations. Plus de deux mois se sont écoulés depuis le violent orage qui s’est abattu sur les villages de Dombresson, Villiers et Le Pâquier. Et depuis, les négociations avec les assurances s’apparentent souvent à un bras de fer. De nombreux sinistrés ne sont donc pas près de dormir chez eux.
C’est le cas de Lisa Junod et ses enfants qui habitent au Côty. Les travaux de leur logement étant plus longs que prévu, ils ont élu domicile dans leur camping-car, installé devant la ferme familiale. «Je ne suis pas sûre de pouvoir retourner dans notre appartement avant décembre», craint-elle.
Lisa et son ex-compagnon ont été lourdement affectés. Non seulement leur maison au Côty est inhabitable, mais les deux appartements qu’ils possèdent à Villiers ont été détruits. Là aussi, le chantier n’avance pas. Leurs locataires ont dû se reloger ailleurs. Le couple avait par chance contracté...