«Ces 1353 signatures (réd: alors que 41 suffisaient) montrent qu’il y a un malaise. On doit se poser des questions: pourquoi tant de désaccords?», a insisté le conseiller général de Val-de-Ruz Alain Lugon. L’appel de l’élu des Verts à soutenir la motion populaire contre la réorganisation de l’école n’a pas été entendu.
Ce lundi soir 25 mars, le texte contre la scolarisation hors du village de domicile a été balayé avec 20 non, 12 oui, et une abstention. La présence d’une septantaine de parents à la séance du Conseil général n’a pas fait pencher la balance.
Communication à revoir
Dès la prochaine rentrée d’août, près de 240 écoliers des cycles 1 et 2 seront donc déplacés. Leur nombre pourrait toutefois être réduit, a annoncé la conseillère communale Anne-Christine Pellissier, mais seulement après avoir négocié avec le Département cantonal de l’éducation.
Malgré le refus du législatif, les parents sont satisfaits que des élus aient pris la parole pour dénoncer la mauvaise communication dans ce dossier. Ils vont se concerter afin de décider si d’autres actions seront lancées, signale Eric Amez-Droz, au nom des motionnaires.
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