Rendre leur thèse de doctorat accessible, et pourquoi pas amusante, le tout en 180 secondes, pas une de plus. Un véritable défi pour les treize candidats de l'UniNE, qui réaliseront cet exercice. Ce concours international, auquel la Suisse prend part pour la première fois, fera une halte neuchâteloise. L’université accueillera jeudi prochain sa soirée qualificative ouverte à tous (entrée gratuite).
Neuf femmes et quatre hommes, immatriculés dans diverses facultés de l’UniNE, tenteront de décrocher leur sésame pour la finale suisse, qui se déroulera en juin, à Lausanne. Puis, les trois lauréats auront la chance de s’envoler pour la finale internationale en septembre à Rabat, au Maroc. Cet exercice permet de frayer «un pont entre les sciences, dites ‘dures’, et les implications pratiques», a relevé le vice-recteur Pascal Mahon. L’occasion d’«animer la communauté universitaire et d’aller à la rencontre du public».
Outre le chrono, les candidats devront vulgariser des sujets souvent incompréhensibles pour le commun des mortels. Ce sera au jury, composé de cinq personnes, de désigner le soir-même les performances les plus convaincantes. Christoph Müller, doyen de la Faculté de droit et Pilar Junier, professeure de microbiologie, ainsi que de trois personnalités externes: Yvan Cuche, docteur en physique et directeur du Théâtre ABC de La Chaux-de-Fonds, Françoise Kuenzi, cheffe de la communication et de l’information de la Ville de Neuchâtel, et Mauro Moruzzi, député au Grand Conseil.
La présidente du Grand Conseil, Veronika Pantillon, ouvrira la manifestation. Pour l'occasion, elle devra se prêtera à l’exercice avec un discours en trois minutes.
Précisions à lire dans nos éditions payantes de ce samedi.