«Un… deux trois… Un… deux trois… Droite, gauche, et un… deux trois!» Gabriella Eisenring motive ses élèves d’un jour. En cercle, main dans la main, une cinquantaine de danseurs se laissent emporter par la cadence. Certains pas se font hésitants, d’autres trébuchent sur les enchaînements.
Peu importe, le but n’est pas de devenir de petits rats d’opéra, mais de se faire plaisir en se défoulant le temps d’un cours de danse grecque donné au temple du Bas. Ou de hip-hop, de danse contemporaine et indienne, de salsa, de flamenco, de tango, et tant d’autres.
Trois jours durant, une explosion de corps en mouvement désenchaînés et enchanteurs a fait souffler un vent de liberté sur Neuchâtel, La Chaux-de-Fonds et Les Hauts-Geneveys. Pour les adeptes du 6e art, le choix devait parfois être cornélien: entre une vingtaine de lieux différents, tout autant de spectacles/performances et une quarantaine de cours, l’offre était pléthorique....