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L’économie tient la forme, le public galère: le mal neuchâtelois est-il une fatalité?

Emploi, démographie, finances publiques: le canton de Neuchâtel souffre alors que son économie pète le feu. Un lecteur relève cette contradiction à la lumière de faits d’actualités récents. Pour lui répondre, nous avons interrogé un expert, le professeur Olivier Crevoisier.

18 mai 2019, 10:00
Le retour de la croissance ne suffit plus à panser les plaies des crises économiques. Paradoxe? Pas tant que ça.

«Je ne comprends pas comment le canton de Neuchâtel peut être dans la situation financière qu’on lui connaît, alors que le produit intérieur brut (PIB) par habitant y est supérieur à la moyenne suisse.»

Un lecteur nous envoie cette remarque à la suite de publications récentes mettant en évidence deux phénomènes connus, qui semblent contradictoires. Dans le canton, le PIB (qui mesure communément la performance économique) est, par habitant, le deuxième plus élevé en Suisse romande après Genève. Pourtant, le déficit dans les comptes de l’Etat assure au canton l’une des dernières places des classements sur les finances publiques.

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En clair, le canton souffre, même dans les périodes pendant lesquelles son économie pète le feu. Une situation que les autorités ont longtemps désignée par l’expression «paradoxe neuchâtelois».

Le professeur Olivier Crevoisier, socioéconomiste spécialisé dans le développement...

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