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Un siècle d'histoire de La Chaux-de-Fonds gravé dans une collection

La Nouvelle revue neuchâteloise édite une série de gravures, de lithographies et d’aquarelles sur le village qu'était La Chaux-de-Fonds, devenu métropole en un siècle.

06 juil. 2018, 17:51
Des gravures sur La Chaux-de-Fonds dans le dernier numéro de la Nouvelle revue neuchâteloise, signé Caroline Calame, avec le concours d'Alain Tissot.

Avec son 137e numéro, la Nouvelle revue neuchâteloise comble un vide. Elle publie une suite historique de gravures (surtout), lithographies et aquarelles sous le titre: «La Chaux-de-Fonds, du village à la cité».

«En l’espace d’un siècle (1780-1870), le village blotti autour de son église au creux de la grande vallée jurassienne, formé de fermes et de maisons modestes, est devenu une ville opulente, aux contours étendus, dressant de tous côtés des immeubles imposants et cossus», résume le responsable de la Revue (NRN), Michel Schlup, ancien directeur de la Bibliothèque universitaire et publique de Neuchâtel. Pour dire en chiffres ce contexte historique, La Chaux-de-Fonds comptait à la fin du 18e siècle 4300 habitants, et 36’000 au début du 20e siècle.

Une collection considérable

«Nous avons eu la chance en 2016 de pouvoir acheter 80 gravures et aquarelles représentant La Chaux-de-Fonds» note Caroline Calame, la conservatrice du Musée des Moulins souterrains du Col-des-Roches, auteur de la plaquette, avec le concours de la mémoire historique chaux-de-fonnière Alain Tissot. Une collection «considérable en qualité», avec des gravures rares et des aquarelles uniques, dont une quarantaine constituent la substance de l’édition.

Histoire urbanistique

Mais pourquoi cette collection (elle a coûté quelques milliers de francs) a-t-elle été proposée au Locle plutôt qu’à La Chaux-de-Fonds? Parce que le collectionneur, «un Neuchâtelois du canton», sans plus de précisions, en a décidé ainsi, nous répond-on. Cette préférence n’a en tout cas pas froissé la conservatrice du Musée d’histoire de La Chaux-de-Fonds, Sylviane Musy, qui a obligeamment mis à disposition deux œuvres emblématiques manquantes dans la collection désormais locloise. Du coup, la publication de la NRN devient un complément iconographique presque incontournable à la «bible» qu’est l’«Histoire de La Chaux-de-Fonds», de Raoul Cop, sorti en 2008 et épuisé en 2009, selon Louis-Georges Gasser, qui l’avait éditée.

La ville avant la gare

La première de ces vues (1785) capture les anciens moulins de la Ronde (aujourd’hui Bikini Test) et ce n’est qu’au loin qu’on distingue le village. Sur la dernière (vers 1870), la ville s’arrête encore avant la gare. «C’est une petite histoire de l’évolution urbanistique», note Caroline Calame. Qui s’est attachée, avec Alain Tissot, à situer les lieux et bâtiments emblématiques, que l’on retrouve en fin de cahier sous formes de vignettes expliquées. Comme les notices sur les artistes.

A lire:

La Chaux-de-Fonds, du village à la cité: gravures et aquarelles», Nouvelle revue neuchâteloise; disponible en librairie ou via le site www.revue-nrn.ch.

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