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La Chaux-de-Fonds: elle finit par avorter après un malentendu avec un médecin

Sans rien comprendre, une jeune femme étrangère, installée depuis peu à La Chaux-de-Fonds, a pris un médicament pour la peau qui interdit toute grossesse en croyant que c’était un contraceptif. Elle est tombée enceinte et a dû avorter.

04 janv. 2019, 17:24
En consultation, la jeune Thaïlandais a compris tout à l'envers, et rien à la décharge qu'elle signait.

«J’avais tout préparé pour l’arrivée de ma fiancée, l’inscription à l’AVS, à l’assurance-maladie et même à la Rega. Il ne me restait plus qu’à trouver un médecin de famille. J’ai contacté la permanence Volta, parce qu’on m’avait dit qu’on y prenait encore de nouveaux patients.»

En octobre dernier, Thierry* accueillait à La Chaux-de-Fonds sa fiancée Areva*, une jeune étudiante thaïlandaise en business international. Cet ingénieur en informatique l’avait rencontrée deux ans plus tôt, alors qu’il était expatrié dans l’ancien royaume de Siam. En novembre, ils se mariaient.

En novembre également, Thierry prenait rendez-vous avec le secrétariat de Volta, précisant que sa femme ne parlait pas français mais qu’elle pouvait échanger en anglais. Première déconvenue, à entendre notre homme, la doctoresse qui a reçu Areva ne parlait, elle, pas anglais.

Contre-indiqué en cas de grossesse

Mais le pire était à venir pour la jeune femme. Areva, qui souffre d’acné, était orientée...

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