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Un prof du Landeron descend un sommet d’Océanie en VTT

Alban Aubert, enseignant au Landeron, vient de rentrer de Papouasie-Nouvelle-Guinée où il a descendu en VTT le 2e plus haut sommet d’Océanie, le Mont Wilhelm.

27 août 2018, 16:39
Alban Aubert a réalisé la descente en VTT du 2e plus haut sommet d'Océanie, le Mont Wilhelm.

Gravir et descendre des sommets en VTT: c’est la passion d’Alban Aubert. Son dernier périple l’a mené à l’autre bout du monde, en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

"J’avais déjà fait l’ascension des plus hauts sommets de tous les continents. Il ne me manquait que l’Océanie", confie ce sportif, enseignant d’éducation physique au Landeron lorsqu’il quitte la selle de son vélo. Avec 4509 mètres d’altitude, le 2e plus haut sommet d’Océanie, le Mont Wilhelm, n’attendait qu’Alban Aubert et son VTT, cet été.

"Je roule souvent, mais je n’ai pas effectué d’entraînement spécifique avant le départ", explique-t-il. "Il s’agissait plutôt d’une préparation logistique et technique. En Suisse, on peut s’entraîner facilement avec le terrain de jeu que constitue les Alpes."

Quatre jours pour gagner le bout du monde 

L’expédition commence avant l’ascension du Mont Wilhelm. Le vététiste doit déjà gagner le village de Keglsugl, à 2500 mètres d’altitude. "Le voyage dure quatre jours depuis la Suisse. Deux jours d’avion, un jour de vol interne et six heures de voiture."

C’est dans ce village qu’Alban Aubert prépare son VTT à l’ascension du sommet. Un guide local, Bonny, un photographe et un porteur l’accompagnent. Puis, c’est le début de l’ascension. Depuis le camp de base à 3500 mètres, les quatre hommes atteignent le sommet après quatre heures de marche. "On a pédalé seulement 5% du temps. Sinon, on poussait ou on portait notre VTT."

Un chemin trop rocailleux

Une fois, au sommet, après avoir admiré la vue, il faut redescendre. Non sans difficulté. "Du sommet jusqu’à 3700 mètres environ, on a dû descendre principalement à pied. Le chemin était trop rocailleux et technique pour le VTT."

Finalement, 14 heures après avoir quitté Keglsugl, Alban Aubert et son équipe regagnent le village. Le Neuchâtelois peut inscrire un sommet de plus à sa liste, mais également la découverte d’une nouvelle culture.

"Nous avons fait essayer nos VTT aux villageois"

"Nous avons été accueillis très chaleureusement en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Ce pays est quasiment vierge de tourisme. Pourtant, il était facile de communiquer avec la population locale car leur deuxième langue nationale est l’anglais."

Un pays où le vélo n’est pas largement répandu. "Dans le village de Keglsugl, la population ne possédait que deux vélos et pas d’électricité. Nous avons fait essayer nos VTT aux villageois. Ils n’en avaient jamais vu avec des suspensions en arrière et des freins à disque."

A la loupe

Autre anecdote qu’Alban Aubert rapporte dans ses bagages: "C’était la première fois de ma vie que j’ai voyais des personnes allumer des cigarettes à l’aide d’une loupe."

Quel est le prochain sommet en vue pour ce globe-trotter? «En Amérique du Sud». Il n’en dira pas plus. Par peur que cela donne une idée à un autre amoureux de VTT et de montagne.

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