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Pétition pour une alimentation bio, locale et de saison à l’Université de Neuchâtel

Une pétition réclamant une gestion durable et transparente des cafétérias de l’Université de Neuchâtel, signée par près de 1300 membres de la communauté, a été déposée ce mercredi matin au Château. On demande entre autres des produits bio, locaux et saisonniers, ainsi que davantage de menus végétariens et végétaliens. Le tout pour pas cher.

05 juin 2019, 16:08
Le groupe «UniNE alimentation» a remis sa pétition à Thierry Clément, président de la CGCE, ce mercredi matin à Neuchâtel.

Avant de nourrir les connaissances et l’esprit critique des étudiants, l’Université de Neuchâtel doit s’atteler à alimenter correctement leurs estomacs. Voilà le message délivré par la pétition déposée ce mercredi matin, au Château de Neuchâtel, par le groupe de travail «UniNE alimentation», signée par 1297 membres de la communauté universitaire.

Appuyé par 24 associations étudiantes, le texte a été remis à Pascal Fontana, vice-chancelier d’Etat, ainsi qu’à Thierry Clément, président de la Commission de gestion de la cité des étudiants (CGCE), organe décisionnel pour tout ce qui concerne les cafétérias de l’UniNE, de la Haute Ecole Arc et de Microcity. Des copies ont été adressées au rectorat et à Compass Group, la société mandatée pour gérer ces cafétérias.

Gestion durable et transparente

«Nous demandons une gestion durable et transparente de l’offre de restauration», explique Cloé Dutoit, étudiante en droit et cofondatrice de VEGA’Neuch. La carte des exigences est variée: des produits bio, locaux et de saison; une diminution drastique des déchets; une distribution des invendus alimentaires; trois jours végétariens par semaine et au moins une offre végétalienne par jour; des conditions de travail exemplaires pour les employés; enfin, des prix abordables et stables «malgré nos revendications».

Une étude de la FRC prouve qu’un panier durable coûte moins cher que le panier moyen d’un consommateur suisse
Cloé Dutoit, étudiante en droit et cofondatrice de VEGA’Neuch

«Une étude de la FRC (réd: Fédération romande des consommateurs) prouve qu’un panier durable coûte moins cher que le panier moyen d’un consommateur suisse», insiste Cloé Dutoit, en dénonçant par exemple des pâtisseries «qui paraît-il viennent de Genève, alors qu’il faudrait privilégier les circuits courts».

L’argument du coût

Thierry Clément a pris note de cette pétition, annonçant que la CGCE s’était déjà penchée sur «la plupart» de ces demandes, notamment celles liées au développement durable. Pour le président, il s’agit de «voir ce qui pourrait être entrepris sans modification des prix, et ce qui induirait une augmentation». 

En grinçant des dents, le groupe «UniNE alimentation» rappelle que Compass Group, leader mondial de la restauration collective, a réalisé un bénéfice de plus de 2 milliards de francs en 2018. 
 

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