«Vers 17h45, mardi soir 22 juin, des amis de Cressier m’ont téléphoné pour me demander si des pluies torrentielles tombaient aussi au Landeron, où j’habite. Il pleuvait, oui, mais à entendre leurs commentaires, rien à voir avec le village voisin», raconte Olivier Ruiz, patron de Papa Patisse. Une pâtisserie qui fournit des douceurs, sur commande, à l’occasion d’événements.
«Alors, je suis monté dans ma voiture pour venir voir ce qu’il en était. Je suis passé par les vignes dans l’idée de rejoindre la rue des Saint-Martin, où se trouve mon laboratoire. En vain. Puis j’ai vu des cailloux gros comme des voitures et une cascade de 1,5 mètre qui s’engouffrait dans mon laboratoire.»
«Je suis passée par tous les états»
Manoelle, son épouse, ne l’a pas suivi. «C’était déjà bien assez compliqué pour tout gérer à la maison. Les enfants paniquaient, ils n’avaient jamais vu leur père pleurer.» Arrivée sur...