Comme le demandait le règlement du concours, les architectes vaudois ont prévu une construction en bois. Mais ce matériau ne s'affiche guère à l'extérieur, puisqu'un revêtement en tôle d'aluminium anodisé de couleur jaune-brune devrait recouvrir les façades.
Présidé par le conseiller communal Jacques Barbezat, le jury a notamment relevé «les qualités plastiques du bâtiment, son intégration à l'environnement et la mise en valeur globale du site», où s'élèvent actuellement les bâtiments des anciens abattoirs, promis à la démolition. Il a aussi apprécié la compacité du volume, les circulations entre les locaux et, à l'extérieur, l'importance de l'espace vert libéré au nord-ouest.
En revanche, il a formulé quelques réserves sur la superposition des fonctions communes à chaque tranche d'âge et sur la vulnérabilité aux actes de vandalisme du revêtement extérieur. L'accès des véhicules en direction du collège des Safrières, situé en ouest, devra, en outre, être revu.
«Sans chiffrer l'enveloppe financière. le programme disait que nous voulions un projet très économique», indique Jacques Barbezat. «Malheureusement, le jury a dû constater que l'ensemble des projets restaient chers.» Réalisé par l'expert du jury «selon des critères communs», le calcul des coûts fait des «C?urs grenadine» le deuxième projet le moins onéreux. Mais Jacques Barbezat ne veut pas en révéler le prix avant d'en informer le législatif.
Les quatre autres bureaux invités à prendre part au concours sont tous installés dans le canton de Neuchâtel. On peut également découvrir leurs projets dans l'ancien hangar des trams. / JMP