L’heure des grandes vacances va bientôt sonner. Un signe ne trompe pas: des centaines de cahiers d’été ont envahi les rayons des librairies et des supermarchés neuchâtelois.
Adaptés au programme scolaire romand, ces fascicules, validés par des enseignants qui collaborent avec les éditeurs, visent les écoliers dès quatre ans. Ils proposent aux élèves de tous les degrés Harmos de réviser leurs connaissances scolaires, pour un prix moyen de 12 francs pièce.
Ventes en hausse
Le marché est particulièrement juteux: selon Sandra Leuenberger, porte-parole de Migros Neuchâtel-Fribourg, les ventes de cahiers de vacances sont en hausse de 4,5% dans la région. «La tendance est surtout aux mathématiques, à la culture générale et aux exercices de logique.»
Mais faut-il vraiment faire réviser ses enfants durant l’été? Pas si sûr. Les cahiers de vacances sont loin de faire l’unanimité auprès des professionnels de l’enfance. Certains y voient un moyen de ne pas perdre...