«Excusez-moi, je suis en retard! Je sors de trois heures de cours intensif d’allemand.» La Neuchâteloise Céline Vara débarque en trombe dans son étude d’avocat, essoufflée, mais tout sourire. «C’est le sacrifice de novembre. Tous les matins, pendant un mois, je me rends dans une école de langues. Et je ne vous apprends rien: c’est quand même beaucoup plus dur à 35 ans qu’à quinze ans!»
Lorsqu’elle a été élue au Conseil des Etats, l’écologiste Céline Vara a contacté Roland Treier, son professeur d’allemand, pour accélérer le rythme des leçons: «Je prenais déjà des cours privés depuis mon accession à la vice-présidence des Verts suisses. Mon allemand n’est pas si mauvais, mais je manque de vocabulaire. Et je ressens cette peur de parler. Je me sens plus à l’aise en italien ou en anglais.»
«Je ne suis pas une sur-femme»
La vie de Céline Vara était déjà bien remplie avant...