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Services d’urgences au bord de la crise de nerfs

Les urgentistes comptent intensifier, cet automne, un mouvement qui a démarré en mars dernier. L’Exécutif s’inquiète.

12 sept. 2019, 00:01
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C’est le signe d’une inquiétude profonde de la part du gouvernement. Ce lundi, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé le déblocage d’une enveloppe exceptionnelle de 750 millions d’euros pour répondre au mouvement des urgentistes, qui ne cesse de prendre de l’ampleur dans l’Hexagone. Avec la mobilisation concernant les retraites et un possible retour sur le devant de la scène des gilets jaunes, c’est la troisième principale source d’inquiétude du gouvernement en cette rentrée sociale qui s’annonce chargée.

Parmi les mesures présentées par la ministre: un «service distant universel» pour répondre à toute heure aux demandes de soins des Français, le renforcement de l’offre de consultations médicales en cabinet sans rendez-vous, ou encore le renforcement de la sécurité du personnel urgentiste.

Tensions extrêmes

Pas sûr, cependant, que cela suffise à éteindre la grogne du personnel urgentiste. Car le malaise est profond, et vient de loin: insécurité, manque...

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