Les finances du Vatican vont mieux. Non pas que le Saint-Siège se soit trouvé en manque d’argent à date récente. Mais elles sont moins l’objet d’opérations douteuses. «Elles sont conformes aux exigences de Moneyval (réd: l’organe du Conseil de l’Europe chargé de superviser la lutte contre le blanchiment d’argent)», confirme René Brülhart, le président de l’Autorité d’information financière (AIF) du Vatican.
En décembre dernier, Moneyval décernait un certificat de bonne conduite à l’AIF en déclarant qu’«elle semble travailler efficacement, aussi bien en tant qu’agence de renseignement financier qu’en tant que gendarme de l’une des entités financières du Saint-Siège». L’organe européen ajoutait qu’«en deux ans, le Saint-Siège a instauré un système de reporting opérationnel» et «a répondu aux requêtes de coopération internationale». Il est vrai que le nombre de transactions suspectes recensées par l’AIF a fortement diminué, passant de 500, en 2016, à 150 l’an dernier.
James Bond financier
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