Depuis fin avril, la province d’Idlib, ultime région entre les mains des opposants à Bachar el-Assad, située dans le nord-ouest de la Syrie, est soumise à de violents bombardements. Les raids aériens russes et syriens se concentrent sur la partie sud de cette province frontalière de la Turquie et, en parallèle, l’armée syrienne et ses supplétifs iraniens avancent au sol. Depuis lundi, plus de 70 combattants anti-Assad ont été tués dans ces affrontements entre les troupes loyalistes et les djihadistes de Hayat Tahrir al-Cham (l’ex-branche locale d’al-Qaida), qui dominent la rébellion.
Avec la recrudescence des hostilités, plus de 152 000 personnes ont été déplacées, depuis une semaine, dans la région d’Idlib et d’Alep, selon les Nations unies, qui ont réuni, hier, le Conseil de sécurité. Lundi, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a réclamé une «désescalade urgente». De son côté, Emmanuel Macron a exprimé son «extrême préoccupation». «Entre...