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Damas et Moscou à l’assaut de l’ultime bastion rebelle

Malgré des raids violents, la Russie ne semblait pas prête à lancer une offensive généralisée sur la région d’Idlib.

11 mai 2019, 00:01
FILE -- In this Friday, May 3, 2019 file photo provided by the Syrian Civil Defense White Helmets, which has been authenticated based on its contents and other AP reporting, shows smoke rising after Syrian government and Russian airstrikes hit the town of al-Habeet, southern Idlib, Syria. After eight months of relative calm, Idlib is once again a theater for bloody military operations as Syrian government troops, backed by Russia, push their way into the rebel-held enclave in a widening offensive. The violence of the past week threatens to completely unravel a crumbling cease-fire agreement reached between Turkey and Russia last September. (Syrian Civil Defense White Helmets via AP, File) Syria Idlib Battle

Depuis fin avril, la province d’Idlib, ultime région entre les mains des opposants à Bachar el-Assad, située dans le nord-ouest de la Syrie, est soumise à de violents bombardements. Les raids aériens russes et syriens se concentrent sur la partie sud de cette province frontalière de la Turquie et, en parallèle, l’armée syrienne et ses supplétifs iraniens avancent au sol. Depuis lundi, plus de 70 combattants anti-Assad ont été tués dans ces affrontements entre les troupes loyalistes et les djihadistes de Hayat Tahrir al-Cham (l’ex-branche locale d’al-Qaida), qui dominent la rébellion.

Avec la recrudescence des hostilités, plus de 152 000 personnes ont été déplacées, depuis une semaine, dans la région d’Idlib et d’Alep, selon les Nations unies, qui ont réuni, hier, le Conseil de sécurité. Lundi, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a réclamé une «désescalade urgente». De son côté, Emmanuel Macron a exprimé son «extrême préoccupation». «Entre...

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