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Gilles Pierre: le boss du Chant du Gros ne se met pas en scène

Patron du festival Le Chant du Gros, au Noirmont, Gilles Pierre vit loin des strass et des paillettes, alors qu’il côtoie les plus grands artistes. Une maladie contractée en Thaïlande, qui a failli lui coûter la vie, et la perte de l’un de ses potes l’ont «remis en place».

03 sept. 2019, 12:24
Gilles Pierre, boss du Chant du Gros: un parcours de vie qui le pousse à l'humilité.

Jamais, il ne «vendra» son festival à une machine à faire du fric. Comprenez, une de ces multinationales «qui pensent pognon avant de penser scène et artistes». Gilles Pierre, fondateur et programmateur du Chant du Gros, au Noirmont, reste un électron libre, comme son bébé qu’il n’est pas près de refiler. La niaque, il l’a toujours, après 29 éditions qui ont mené son festival à devenir le second plus important de Suisse romande, en termes d’affluence, juste derrière la machine Paléo. «Quand t’as plus la patate, faut te casser», affirme celui qui estime être toujours «à fond» pour Le Chant du, comme on le surnomme dans la région.

Au village, les adeptes de Gilles Pierre sont nombreux. C’est un mec «comme ça», racontent les uns en levant le pouce. «Un bon gars, qui fait pas ch** », décrivent les moins concernés. Le principal intéressé renvoie les compliments: «On compte 1700...

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