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Yémen: les négociations sont terminées à Macolin

Les négociations entre les représentants du gouvernement yéménite et les rebelles se sont achevées à Macolin. La prochaine rencontre aura lieu le 14 janvier. L'établissement d'un vrai cessez-le-feu au Yémen va occuper entre-temps le représentant de l'ONU.

20 déc. 2015, 19:59
/ Màj. le 20 déc. 2015 à 20:14
Aucune solution n'a été trouvé pour l'avenir du Yémen à Macolin (BE).

"Nous avons réalisé des progrès notables mais insuffisants", a déclaré l'émissaire de l'ONU, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, lors d'une conférence de presse à Berne. Le prochain lieu de rencontre n'a pas encore été décidé. La Suisse figure parmi les endroits envisagés, a-t-il ajouté.

Faisant le point sur les résultats des pourparlers tenus à huis clos depuis mardi à Macolin (BE) entre représentants du gouvernement yéménite et des rebelles, l'émissaire a relevé le progrès d'avoir réussi à faire asseoir les deux délégations à la même table. Lors de précédentes négociations à Genève en juin, il avait dû faire la navette entre les délégations.

Tout en se disant "optimiste", Ismaïl Ould Cheikh Ahmed a admis que le cessez-le-feu, théoriquement entré en vigueur avec l'ouverture des négociations, n'avait pas été respecté.

Mesures de confiance

Les délégations se sont mises d'accord pour mettre sur pied des mesures de confiance, dont un mécanisme de libération de tous les prisonniers une fois qu'un cessez-le-feu permanent sera en place.

Elles ont aussi approuvé la création d'"un comité de désescalade" formé de conseillers militaires des deux parties et supervisé par l'ONU. Les parties ont également accepté de lever toutes formes de blocages sur le terrain, pour permettre un accès rapide et sûr de l'aide humanitaire à toutes les zones affectées.

Cadre de négociation

Enfin, les délégations se sont mises d'accord sur un cadre de négociation pour parvenir à régler le conflit, basé sur la résolution 2216 du Conseil de sécurité de l'ONU.

La guerre au Yémen a fait plus de 6000 morts depuis qu'une coalition formée par l'Arabie saoudite a commencé à bombarder en mars les miliciens chiites houthis, alliés de l'Iran, qui après s'être emparés de Sanaa, la capitale, menaçaient Aden, le grand port du pays. Les combats ont été particulièrement violents cette semaine.

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