Quelques notes de piano, ou de violon, et j’y suis.
Je suis à l’Underground Café, à Monopolis ou au Naziland. Je suis dans un monde qui est stone. «Y’a plus d’av’nir sur la Terre, y’a quelque chose qui tourne pas rond dans l’système solaire».
Alors, un jour, comme la serveuse automate, j’irai «cultiver des tomates au soleil». Et «quand on ne saura plus où trouver le soleil, on partira pour Mars ou Jupiter».
Et vous, vous y êtes? Je me dis que vous avez reconnu «Starmania». Un opéra rock interprété pour la première fois en 1979. Il y a 44 ans!
La magie continue d’opérer. Le livret prophétique de Luc Plamondon et la musique du génial mélodiste Michel Berger suscitent toujours autant de belles émotions. J’ai eu la chance de les vivre l’année dernière à l’Arena de Genève, dans une mise en scène du très imaginatif Thomas Jolly.
Après avoir fait carton plein, l’œuvre «tourne» à nouveau. En quatre décennies, elle a attiré plus de 6 millions de spectatrices et spectateurs. Les plus âgés y reviennent, les plus jeunes la découvrent.
Toutes et tous, encore et toujours, n’ont pas «envie d’être un robot», ont «besoin d’amour, juste un peu d’amour». Ziggy aussi, lui qui se rend «dans des endroits très très gais».
La cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, qui se déroulera sur la Seine, suscitera-t-elle autant de belles émotions? La mise en scène sera signée par un certain Thomas Jolly… On attend 600 000 spectateurs sur place et plus d’un milliard devant leur écran.
En rappelant qu’«au bout du compte, on se rend compte qu’on est toujours tout seul au monde».
Thomas Jolly, de «Starmania» aux Jeux olympiques, petit sujet de BFMTV