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Selon un sondage de Travail Suisse, 80% de la population est favorable au congé paternité

S'ils sont indécis sur la durée, ils sont quasiment unanimes sur le bien-fondé du congé paternité. Un sondage de Travail suisse montre que 80% des personnes interrogées y sont favorables. La durée pourrait, elle, varier de 2 à 4 semaines.

08 sept. 2015, 17:00
En Suisse romande, ce sont même 89% des sondés qui disent "oui" au congé paternité.

Les jeunes pères devraient pouvoir bénéficier d'un congé paternité de deux à quatre semaines en Suisse. Pour 80% des personnes interrogées dans un sondage publié par Travail.Suisse, un tel congé payé doit être ancré dans la loi.

L'adhésion est élevée et stable dans toutes les couches de la population, auprès de toutes les tranches d'âge, et tant chez les hommes que chez les femmes, annonce dimanche dans un communiqué le syndicat Travail.Suisse. En Suisse romande, elle est encore plus forte et se monte à 89%, contre 79% en Suisse alémanique.

Le soutien est également plus marqué auprès des jeunes et des jeunes parents (30-44 ans). Aucun groupe de population n'affiche une adhésion inférieure à 70%, précise Travail.Suisse, même dans la classe d'âge des 60-74 ans. Les pères qui n'ont pas pu bénéficier eux-mêmes d'un congé paternité se prononcent clairement en sa faveur.

Les sondés se montrent plus partagés quant à la durée que devrait avoir un tel congé payé. Environ 40% des personnes interrogées veulent quatre semaines ou plus. Une autre tranche de 40% se prononce pour deux semaines. Le reste considère une durée plus courte comme suffisante.

Bientôt au parlement

Ces résultats indiquent que le moment est favorable pour mettre en place le congé paternité, écrit encore Travail.Suisse. Le sondage a été effectué par l'institut LINK auprès de 861 personnes.

Un tel projet pourrait être au menu des discussions au parlement. En avril dernier, la commission de la sécurité sociale du National a accepté l'initiative parlementaire de Martin Candinas (PDC/GR) qui souhaite instaurer deux semaines de congé paternité. La balle est désormais dans le camp de la commission ad hoc du Conseil des Etats. Celle-ci devrait se prononcer le 1er septembre.

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