Envoûtant Archive
"Cette chanson est pour toutes les ordures qui veulent nous empêcher de vivre nos vies!" Le cri du coeur lancé par David Pen juste avant d'entamer le tube "Fuck U" a pris aux tripes plus d'un festivalier mercredi soir au Communal du Locle.
Les Britanniques d'Archive ont fait jouer toute leur expérience et leur dextérité pour offrir un show d'une grande amplitude aux quelque 2'000 festivaliers présents pour cette première soirée du Rock Altitude.
Du côté des organisateurs, on relève les innovations techniques et visuelles apportées au show, en comparaison de leur concert de 2015 sur cette même scène. De quoi rappeler de bons souvenirs ou de réconcilier leurs spectateurs d'alors.
Bienvenue au "Rockle"
Qui dit soirée d'ouverture du Rock Altitude, dit apéritif de bienvenue. Alain Ribaux, conseiller d'Etat neuchâtelois en charge du Département de la justice, de la sécurité et de la culture, Claude Dubois, conseiller communal loclois et Cédric Dupraz, président de la Mère -Commune, ont notamment répondu présent.
Pour l'occasion, ce dernier a d'ailleurs renommé Le Locle, le "Rockle". "Picasso disait 'l'art est une arme de guerre, le reste c'est de la décoration. L'esprit du rock se veut un brin décalé mais toujours engagé", a rappelé le popiste. "En cela, le Rock Altitude Festival constitue l'un des marqueurs de l'identité des Montagnes neuchâteloises."
Les frères Zennaro entourant le conseiller d'Etat Alain Ribaux et le conseiller communal Cédric Dupraz. Photo: Bernard Python
La petite scène séduit
Qu'il s'agisse de Listener en ouverture, de Esben and the Witch - coup de coeur de la soirée chez les organisateurs - ou des Neuchâtelois d'Autisti en toute fin de soirée, les artistes ont séduit sur la petite scène.
La formation régionale signait là son avant-dernière performance avec un quatrième membre, Pascal Lopinat, à la seconde batterie. Fait notable, seules quelques petites gouttes de pluie sont tombées sur le Communal du Locle. Pourvu que ça dure.
Esben and the Witch ont conquis les festivaliers. Photo: Bernard Python