Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Des filles de niveau mondial sur la Raiffeisen Trans

Florence Darbellay et Pauline Roy participeront, fin juin, aux championnats du monde.

09 juin 2016, 01:16
Raiffeisen Trans VTT 2016, 2e étape Dombresson

Florence Darbellay, (39 ans) a du souci à se faire. Ou du plaisir à éprouver en voyant que la relève est désormais armée pour reprendre le flambeau ces prochaines années.

Hier à Dombresson, la quintuple vainqueure de la Raiffeisen Trans a été battue par la Chaux-de-Fonnière Pauline Roy (17 ans), et l’invitée surprise de Pontarlier, Estelle Boudot. «Je suis déçue que Pauline n’effectue pas toutes les épreuves, car cela aurait été un très beau combat», avoue la Valaisanne établie à Neuchâtel, qui devra patienter au moins une semaine pour glaner sa 20e victoire sur la grande boucle neuchâteloise. «Pour le général, je ne pourrai me battre, puisque je ne prendrai pas part à la dernière étape. Mais si je peux gagner encore une ou l’autre course, je ne vais pas me gêner», admet Pauline Roy, qui a marqué les esprits de ses «rivales» en décrochant son premier succès d’étape (toutes catégories confondues). «ça me fait super plaisir.»

«De la survie»

Si la passion du vélo et de la Raiffeisen Trans les réunit les mercredis, leur spécialité les sépare le week-end. Florence Darbellay a fait du marathon son grand amour, alors que Pauline Roy s’éclate autant sur route qu’en cross-country. Autre point commun? Les deux connaissent un mois de juin bien chargé. La Neuchâteloise prendra part ce week-end à l’Elise Bike Trophy, aux championnats de Suisse de marathon à Evolène dans deux semaines et demie et aux Mondiaux, à Lessac en France, dans une vingtaine de jours. Faut-il préciser qu’entre les épreuves longue distance, elle tentera également d’égaler Catherine Schulthess avec ses six succès sur la boucle régionale. «Le mois de juin, c’est un peu de la survie», sourit-elle. «Si la charge est trop importante? Tant que ça ne pète pas, je continuerai ainsi.» Quand brûle le feu sacré...

Florence Darbellay est en tout cas gonflée à bloc pour aborder ses grandes échéances nationales et internationales. «Cela dépend toujours de la forme du moment, mais j’espère bien décrocher un podium aux ‘Suisses’, et finir dans le top-15 aux Mondiaux serait merveilleux», lâche-t-elle. Avec un 17e rang l’an passé, son objectif est largement à sa portée.

Rien à envier à son aînée

A l’exception de la dernière étape de la Raiffeisen Trans à laquelle elle ne pourra participer, le programme de Pauline Roy n’a rien à envier à son aînée. La Chaux-de-Fonnière entamera son copieux menu en Allemagne, avec la Coupe des nations, une course par étapes sur route de vendredi à dimanche. Elle enchaînera ensuite avec les championnats de Suisse sur route, à Martigny, du 22 au 26 juin, avant de filer en République tchèque, à Nove Mesto, pour les championnats du monde junior de cross-country (29 juin - 2 juillet).

«Puisque je suis montée d’une catégorie cette année (réd: de M17 à M19), la concurrence sera plus rude que l’an dernier où j’avais remporté le titre national. Cela dit, je vais tout donner pour finir sur le podium», tiens à souligner la vététiste du Cimes cycles. «Aux Mondiaux, j’ai l’occasion de me confronter aux meilleures de la planète. C’est enrichissant comme expérience», avoue-t-elle.

Avant ces dates importantes, les deux vététistes «mondiales» de la Raiffeisen Trans se sont donné rendez-vous mercredi prochain à Môtiers pour une nouvelle empoignade. «Même si la Trans ne figure pas dans mes objectifs prioritaires et même si ça me charge considérablement la semaine, j’aime y venir. Cela me permet de faire une intensité, de garder le rythme. Mais j’y viens surtout pour l’ambiance», livre Pauline Roy.

«La Trans, ben c’est la... Trans. C’est une compétition importante pour la région, pour moi et mes connaissances», conclut de son côté, Florence Darbelley.

Ces deux filles n’ont pas fini de nous surprendre.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias