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Quelle cité idéale pour demain?

[Evénement partenaire] La 1re Journée de l’architecture et de l’urbanisme Neuchâtel JAU-NE a fait le plein. Elle a vu affluer architectes, urbanistes, professeurs et étudiants aux patinoires du Littoral, dans le cadre du SINE 2017, ainsi qu'à Microcity.

29 avr. 2017, 01:21
/ Màj. le 29 avr. 2017 à 08:35
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«Quelle est la ville (emblématique de Suisse romande) idéale de demain?» La question a été posée dans le public présent hier à la table ronde intitulée «Saga Cité et Densité» (thème principal de l’événement), lors de la première Journée de l’architecture et de l’urbanisme Neuchâtel (JAU-NE). Après avoir évoqué des «villes historiques avec des noyaux anciens remarquables et adaptables» comme La Chaux-de-Fonds, Le Locle, Berne ou encore Fribourg, «véritables cadeaux que nous avons reçu en héritage» Leïla el-Wakil, professeure d’histoire de l’architecture et de l’urbanisme à l’Université de Genève, a conclu en affirmant que ce sont celles où les gens sont satisfaits de vivre. Et quand ces mêmes gens s’inscrivent dans la tendance d’un retour à la ville et ont des exigences de qualité de vie, les rives deviennent un enjeu très fort, à cause de leurs nombreux atouts.

Rives du lac et densité

Tel est le constat exprimé par Julie Imholz. L’urbaniste-paysagiste, associée et directrice de Paysagestion SA, s’exprimait ainsi l’après-midi, à l’occasion d’une autre table ronde, intitulée «Les rives du lac, nature, densité et société», organisée la section romande de la Fédération des urbanistes. Une thématique qui intéresse tout particulièrement les Neuchâtelois, très attachés à leur lac.

Mais aussi Emmanuel Rey, directeur du Laboratoire d’architecture et technologies durables de l’EPFL, associé du bureau Bauart à Berne, Neuchâtel et Zurich. Pour le professeur, «le réaménagement des rives du lac doit viser à préserver les qualités paysagères et les enjeux environnementaux, tout en offrant une meilleure cohabitation entre ses différents usages.» Une approche qui consiste néanmoins à ne pas considérer uniquement le bord du lac, mais de tenir compte aussi des connexions avec les tissus bâtis situés plus au nord.

Un tram de Boudry à Marin

Concrètement, dans son étude intitulée «Intensités urbaines» menée au sein du Laboratoire d’architecture et technologies durables de l’EPFL, Emmanuel Rey met en évidence l’opportunité que représenterait la mise en place d’une nouvelle ligne de transports publics par la prolongation du Littorail vers l’Est, sous la forme d’un tram urbain. Une liaison qui pourrait s’étendre, à terme, de Boudry à Marin.

Au cours de l’après-midi, on a parfois évoqué une prétendue opposition entre architecture et urbanisme, mais au terme de cette journée, la conclusion qui a semblé mettre d’accord tous les participants fut celle-ci: densifier, c’est mieux vivre ensemble.

«Pleine» comme un œuf

A l’heure du bilan d’une journée qui fut bel et bien «dense» pour tout le monde, Frédéric Pont, le président du comité d’organisation d’un Salon de l’immobilier neuchâtelois (Sine) qui venait de pondre une belle réussite – un peu comme un œuf, JAU-NE a en effet fait le plein, avec quelque 200 participants – avait des étoiles (jaunes aussi, forcément) plein des yeux et formulait ouvertement le rêve suivant: que la Journée de l’architecture et de l’urbanisme Neuchâtel (et le Sine également) devienne un événement «de taille romande, puis internationale». Car, c’est promis, l’éclosion de JAU-NE se poursuivra; la prochaine édition aura lieu le 27 avril 2018. / MOLL

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