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Patrick Bruel au Chant du Gros: "Je ne savais pas que c’était un aussi gros festival"

Patrick Bruel, tête d'affiche incontestée de ce dernier soir du Chant du Gros, s'est confié aux micros des journalistes, une heure avant son entrée sur scène. Tout juste arrivé de Los Angeles, il a entre autre évoqué sa tournée débutée en 2013 et les quelque 180 concerts qui l'ont émaillée.

11 sept. 2016, 01:54
/ Màj. le 11 sept. 2016 à 02:23
Patrick Bruel s'est prêté au jeu des questions/réponses quelques minutes avant de monter sur scène ce samedi.

Patrick Bruel, pourquoi venir au Chant du Gros ce soir?

Et pourquoi je ne suis pas venu avant, surtout? Il a 25 ans ce festival, comme l’album "Alors regarde"! Je ne connaissais pas du tout le Chant du Gros avant et je me suis étonné qu’on ne m’ait pas proposé ou qu’on n’ait pas pu avant. Je ne savais pas que c’était un aussi gros festival.

Les Jurassiens sont un public particulier…

Ah bon, ils font quoi? Ils s’en vont au milieu des concerts? (rires) Festifs? Alors on va essayer d'être à la hauteur de leur enthousiasme.

Vous appréciez cette ambiance "petit festival" ou préférez les grandes salles ou les stades comme Bercy?

Je ne suis pas plus à l’aise parce que c’est plus intime. Je suis pareil. Il y a une même approche, une même concentration. Il y a quand même 12'000 personnes ce soir, ce n’est pas petit!

Il y a moins de peur par contre que de jouer au stade de Lille devant 30'000 personnes et six millions de téléspectateurs en direct (réd: sur TF1 en septembre 2014). Le direct de la télé m’avait fait flipper, ça oui. Mais on ne s’était pas trompé, c’était magique.

Comment vous sentez-vous et comment gérez-vous le stress avant un concert?

On se met dans un état de concentration dès qu’on arrive. Donc je pense à ça depuis tout à l’heure, je réfléchis, il y a plein de questions que l’on se pose. Et on n'a pas pu répéter. C’est le problème des festivals en général mais c’est aussi marrant d’arriver comme ça. Pas de stress particulier si ce n’est ce problème de voix. Après 11 heures d'avion, je ne sais pas comment elle va être (réd: Patrick Bruel venait d'arriver de Los Angeles au moment de répondre à nos questions).

Au-delà du chanteur Bruel, il y a le citoyen Bruel. On a eu un concert très engagé avec Manu Chao mercredi. Vous, qu'auriez-vous à nous dire?

Ce n’est pas le moment, deux secondes avant de monter sur une scène. On ne se lance pas dans des sujets trop brûlants pour en débattre comme cela. Il faut que ce soit plus assis, plus réfléchi. Mais il y a tant à dire…

Qu’est-ce qui fait un concert réussi?

Que les gens soient heureux en sortant. Et différents de quand ils sont rentrés. Et nous, les musiciens et moi, aussi.

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