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Vague de départs à l'Hôpital neuchâtelois, dont la démission de 7 médecins

L'hôpital neuchâtelois doit faire face à plus de dix démissions et à une quinzaine de désistements. Autant de coups durs pour l'établissement cantonal qui font visiblement suite à la votation cantonale du 12 février.

31 mai 2017, 14:38
/ Màj. le 31 mai 2017 à 15:50
Hopital de la Chaux-de-Fonds    La Chaux-de-Fonds, le 2 juin 2015  Photo: David Marchon

On peut parler d’une succession de coups durs pour l’Hôpital neuchâtelois (HNE). L’établissement a enregistré, au total, la démission de sept médecins! Ce n’est pas tout: un médecin et treize médecins-assistants (ces derniers sont en formation) qui devaient rejoindre l’HNE cette année ont fait savoir qu’ils annulaient leur venue. L’hôpital cantonal a par ailleurs enregistré la démission de quatre collaborateurs actifs dans le département des soins.

Faut-il y voir dans ces démissions – et ces désistements – une conséquencence de la votation cantonale du 12 février? "C’est ce qui ressort des explications qui nous ont été données", répond Pauline de Vos Bolay, présidente du conseil d'administration. "La plupart des ces personnes nous ont fait savoir qu’elles allaient nous quitter – ou ne pas venir – en raison d’une absence de projet pour notre hôpital. Ou alors en nous disant que le scénario prévu par l’initiative populaire acceptée le 12 février ne correspond pas à leur vision de la médecine hospitalière."

Rappel: avant la votation du 12 février, la quasi-totalité des médecins de l’HNE avaient pris position en faveur du projet des autorités cantonales (un site unique de soins aigus et un site unique de réadaptation), projet auquel la population a préféré l'initiative "pour deux hôpitaux autonomes".

Tous ces départs, une fois qu'ils seront devenus effectifs, poseront-ils des problèmes de sécurité pour les patients? "Non, et cela ne sera jamais le cas", rassure la présidente. Elle explique: "Si, un jour, la question de la sécurité venait à devoir se poser pour telle ou telle prestation, nous prendrons alors la décision d'abandonner cette prestation. Les patients seraient alors hospitalisés dans un autre canton."

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