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Nouveau couac du HCC contre Zoug Academy

Après son douloureux revers de vendredi dernier contre Thurgovie (défaite 6-1 à Weinfelden), le HCC n'a pas redressé la tête ce mercredi soir contre Zoug Academy. Défaits 1-3, les Chaux-de-Fonniers ont subi un couac devant leur public des Mélèzes et les caméras de MySports.

25 oct. 2017, 21:14
/ Màj. le 26 oct. 2017 à 06:00
Loïc Burkhalter (en bleu) et ses coéquipiers du HCC ont fourni beaucoup d'efforts, en vain.

On ne peut pas dire que cette première retransmission en direct ait été une réussite - sportivement tout du moins - pour le HCC. Dès le début de la rencontre, on a senti les Chaux-de-Fonniers crispés et cela s'est rapidement traduit au score.

Josh Holden et ses jeunes coéquipiers zougois ont profité des hésitations défensives locales pour prendre les devants de deux longueurs en 55 secondes. Un mauvais départ dont les hommes d'Alex Reinhard ne se sont jamais remis, malgré des efforts louables mais trop désordonnés.

Même s'ils ont pilonné la cage adverse (32 tirs), Burkhalter and Cie n'ont pas inscrit plus d'un but - celui réussi par McFarland (35e) - comme vendredi à Thurgovie. A force de travail, les occasions sont certes arrivées, mais un gros manque de lucidité a empêché les Abeilles de trouver plus souvent la faille. Tout aurait peut-être pu tourner si Samuel Grezet avait transformé son penalty (50e), mais le puck n'a pas voulu entrer. Tout un symbole. 

''Trop de pression''

Evidemment, après ces deux défaites de suite face à des adversaires peu cotés, plusieurs questions se posent. Alex Reinhard y répond de cette façon: "Les gars sont tenaillés par la peur de mal faire. C'est comme s'ils se transmettaient une patate chaude. Ils se mettent trop de pression et ils se bloquent. Cela engendre des erreurs de placement qui nous coûtent cher. Il faut absolument que mes joueurs parviennent à se libérer. Ils doivent revenir aux choses simples et avancer avec ça."

Dominic Forget, top-scorer du HCC, est du même avis que son entraîneur, à quelques nuances près. "Actuellement, nous avons beaucoup de peine à faire notre jeu", estime le Québécois. "Nous manquons de cohésion. Il ne faut pas se voiler la face, nous ne parvenons pratiquement pas à effectuer deux passes de suite et il est difficile de se créer des occasions en jouant ainsi. Nous devons aussi être capables de fournir un peu plus d'efforts par moments. Nous devons en prendre conscience et réagir dès vendredi."

Le problème est que vendredi, les Chaux-de-Fonniers (6es avec 18 points) devront se frotter à Olten (3e, 22 points), un des cadors du championnat. "C'est souvent face à l'adversité que l'on trouve des solutions", assure Dominic Forget. "Nous devons relever la tête et aller de l'avant. Ces deux défaites ne représentent pas la fin du monde. Il reste encore beaucoup de matches à jouer."

Changements pas concluants

Certes, mais une meilleure alchimie dans les lignes ne serait pas de trop pour réussir à emballer la machine. Les changements opérés hier par Alex Reinhard ne se sont pas vraiment avérés concluants. Alignés avec John McFarland, Dominic Forget et Simon Sterchi ont beaucoup patiné et tiré, sans grand succès à part le but inscrit par l'Ontarien.

"Au début, nous nous sommes trop cherchés et ensuite nous avons chacun joué notre hockey. Le but est tombé ainsi et c'est la voie à suivre." Alex Reinhard estimait pour sa part que la triplette formée par Hobi, Küng et Grezet s'était procurée beaucoup d'occasions, sans succès.

A l'image de Dominic Hobi (en bleu), le HCC a beaucoup patiné, sans discernement. Photo: Lucas Vuitel

Pas de mauvaise volonté

Le Jurassien bernois n'a pas vraiment goûté aux sifflets du public et au chant des supporters qui ont entonné le célèbre "il faut mouiller le maillot". "Je ne pense pas que ce soit une question de mauvaise volonté. Juste peut-être un manque de lucidité au premier tiers. Après, les gars ont beaucoup patiné et shooté." En effectuant souvent les mauvais choix offensivement.

Défensivement, certains joueurs sont actuellement dépassés et cela s'avère problématique pour la suite. Il faut pourtant s'accrocher pour ne pas sombrer dans la crise. Et là, les dégâts pour être plus conséquents.

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