Elle avait déjà tapé dans l’œil de la sélectionneuse Martina Voss-Tecklenburg en septembre dernier. Dans le cadre national lors des deux premiers matches de la Suisse aux qualifications à la Coupe du monde 2019, Camille Surdez (19 ans) avait toutefois été contrainte de suivre les événements de loin.
«Je traîne une périostite tibiale (réd: inflammation assez courante chez les footballeuses et footballeurs) depuis 2011. Les douleurs m’avaient empêchée de prendre part à ce rendez-vous. Mais maintenant, je me sens bien», assure la Vaudruzienne, à la fois soulagée et aux anges. «Etre sélectionnée constitue une énorme fierté. Là, je touche véritablement au plus niveau. Pour tout dire, j’éprouve aussi un peu de nervosité.»
Camille Surdez s’envolera lundi prochain au Japon pour un stage de six jours, si l’on ne compte pas les deux jours de voyage. A Nagano, l’équipe de Suisse affrontera la sélection nipponne le dimanche 22 octobre. «Faire...