Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Proche-Orient: Trump veut reconnaître Jérusalem capitale d'Israël, le monde diplomatique s'inquiète

Le président américain Donald Trump va annoncer, ce mercredi soir, que les Etats-Unis reconnaissent que Jérusalem est la capitale d'Israël. Une décision qui menace le fragile équilibre au Proche-Orient et qui fait trembler les diplomates du monde entier.

06 déc. 2017, 10:34
La décision de Donald Trump pourrait provoquer un nouvel embrasement au Proche-Orient, voire même au-delà.

L'envoyé spécial de l'ONU au Proche-Orient, Nickolay Mladenov, a déclaré mercredi que le statut futur de Jérusalem devait faire l'objet de négociations, alors que le président américain Donald Trump s'apprête à reconnaître la Ville sainte comme capitale d'Israël. Les réactions se multipliaient aussi dans d'autres capitales.

"L'avenir de Jérusalem est quelque chose qui doit être négocié avec Israël et les Palestiniens assis côte à côte dans des négociations directes", a dit M. Mladenov lors d'une conférence à Jérusalem.

Le Royaume-Uni s'inquiète aussi de l'intention du président américain de reconnaître mercredi Jérusalem comme la capitale d'Israël, a indiqué le chef de la diplomatie britannique Boris Johnson à Bruxelles.

"Nous observons avec préoccupation les informations que nous avons entendues", a réagi M. Johnson en arrivant à une réunion de l'OTAN. "Nous pensons que Jérusalem devrait, évidemment, faire partie d'une solution définitive (au conflit) entre Israéliens et Palestiniens, une solution négociée".

"Nous-mêmes n'avons pas l'intention de déplacer notre ambassade", a également tenu à préciser le ministre britannique, alors que Donald Trump devrait également ordonner des préparatifs pour déménager, à terme, l'ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv vers Jérusalem.

 

 

"Danger" d'"incendie" dans la région

Même inquiétude à Pékin. "Nous sommes inquiets d'une possible escalade des tensions", a indiqué Geng Shuang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. "Toutes les parties concernées doivent avoir à l'esprit la paix et la stabilité régionales, être prudentes dans leurs actions et leurs déclarations, éviter de saper les bases d'une résolution de la question palestinienne et s'abstenir d'engendrer une nouvelle confrontation dans la région", a-t-il indiqué lors d'un point de presse.

La Syrie s'est aussi exprimé à ce sujet. Damas "condamne dans les termes les plus forts la volonté du président américain de reconnaître (...) Jérusalem comme capitale de l'occupation israélienne", a ajoute une source au ministère citée par l'agence officielle Sana. La Turquie a mis en garde contre un "incendie" dans la région.

Au Vatican, le pape François a appelé au respect du statu quo à Jérusalem.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias