Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Arabie Saoudite: Trump appelle les pays musulmans à n'offrir aucun "refuge aux terroristes"

Le président américain, Donald Trump, s'est exprimé sur la paix dans la région musulmane. Il a incité ces pays à jouer un rôle plus actif contre le terrorisme ainsi qu'à isoler l'Iran que le roi d'Arabie saoudite venait de qualifier de "fer de lance du terrorisme mondial".

21 mai 2017, 19:33
Le président américain a également annoncé un accord avec les pays de la région pour lutter contre le "financement" du terrorisme.

Le président américain Donald Trump a appelé dimanche tous les pays à "isoler" l'Iran, accusé de soutenir le terrorisme. Ce discours très attendu, prononcé à Ryad devant les représentants d'une cinquantaine de nations musulmanes, a sans doute réjoui les monarchies sunnites du Golfe qui redoutent l'influence de leur grand rival chiite.

"Du Liban à l'Irak en passant par le Yémen, l'Iran finance, arme et entraîne des terroristes, des milices et d'autres groupes terroristes qui répandent la destruction et le chaos à travers la région", a déclaré M. Trump. Il s'exprimait au second jour de sa visite en Arabie saoudite, où il a été reçu en grande pompe.

"En attendant que le régime iranien montre sa volonté d'être un partenaire pour la paix, toutes les nations (...) doivent travailler ensemble pour l'isoler", a-t-il ajouté. Il a accusé la République islamique d'attiser "les feux du conflit confessionnel et du terrorisme".

Quelques minutes avant lui, son hôte, le roi Salmane d'Arabie saoudite, s'était aussi livré à une attaque en règle contre l'Iran, qu'il a qualifié de "fer de lance du terrorisme mondial".

Message "d'amitié, d'espoir et d'amour"

Se disant porteur d'un message "d'amitié, d'espoir et d'amour" du peuple américain, M. Trump a ensuite souligné la symbolique de son déplacement - son premier à l'étranger en tant que président - "au coeur du monde musulman". Contraste saisissant avec sa rhétorique de campagne, le magnat de l'immobilier a longuement insisté sur le fait que ce combat n'est pas une bataille entre religions.

"C'est une bataille entre des criminels barbares qui essaient d'anéantir la vie humaine et des gens bien de toutes religions qui cherchent à la protéger", a-t-il lancé. "C'est une bataille entre le bien et le mal", a ajouté celui qui a été accusé d'alimenter l'islamophobie. Au début de sa campagne, il avait proposé de fermer purement et simplement l'accès aux Etats-Unis aux musulmans.

Le président américain a aussi insisté sur la nécessité pour les Etats du Proche-Orient et du Golfe de jouer un rôle plus actif dans la lutte antiterroriste. Il a exhorté les pays musulmans à n'offrir aucun "refuge aux terroristes" et a annoncé un accord avec les pays du Golfe pour lutter contre le financement du "terrorisme".

Conseillant aux nations du Proche-Orient de compter d'abord sur elles-mêmes, il a estimé qu'elles "ne peuvent attendre que la puissance américaine écrase cet ennemi à leur place". "C'est aux nations du Proche-Orient de décider quel genre d'avenir elles veulent (...), c'est un choix que l'Amérique ne peut pas faire pour vous", a-t-il poursuivi.

Il a encore rappelé que les nations arabes, musulmanes et du Moyen-Orient "avaient été les plus touchées par les tueries et les pires destructions dans cette vague de violences fanatiques".

Votre publicité ici avec IMPACT_medias