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Trois raisons d'acheter nos archives

CHRONIQUES DU CHANGEMENT - Qu'est-ce qui a poussé nos lecteurs à venir acheter les doublons de nos archives? Réponse en trois points.

27 nov. 2017, 15:02
/ Màj. le 29 nov. 2017 à 08:15
La Société Neuchâteloise de Presse a mis en vente les doublons de ses archives. Parmi elles, des exemplaires du Curieux, de l'Express, de l'Impartial et des différentes Feuilles d'Avis du canton.

A l'occasion de son déménagement, la Société neuchâteloise de Presse (SNP) organisait trois ventes des doublons de ses archives, les 23, 24 et 25 novembre, au profit de Caritas.

Jeudi 23, nous sommes allés à la rencontre de ces amateurs d'archives qui se pressaient déjà devant le hangar de la rue de la Pierre-à-Mazel. C'est là que se situent les locaux de «L'Express»... pour encore quelques jours.

Les archives étaient à peine installées que déjà les premiers exemplaires disparaissaient aux bras des acheteurs du soir, au prix de 25 francs le volume trimestriel. Nous leur avons demandé les raisons de leur venue.

1. Pour les anniversaires

C'est pour trouver les journaux de la date ou l'année de naissance de son enfant ou d'un membre de sa famille que sont venus de nombreuses personnes. La question la plus posée à la responsable de la vente était: «Vous n'avez pas l'année...?»

Avec les fêtes de Noël qui approchent et les anniversaires, la vente tombait à pic. Christiane et Marino sont ainsi venus chercher un présent pour leur fils. «C'est mieux que d'acheter n'importe quoi, explique le couple. Ça fait un cadeau original et unique».

Stéphane, lui aussi, cherche un cadeau pour les 80 ans de son père. «Ça l'amusera peut-être. C'est pour avoir un cadeau un peu bizarre, pas commun», sourit-il. S'il trouve très utile d'avoir les archives disponibles sur internet, ce lecteur très attaché à «L'Express» préfère quand même la version papier.

2. Par amour du papier

Parmi les lecteurs venus pour des dates particulières, Catherine et François sont repartis à moitié déçus. Ils cherchaient les éditions de «L'Impartial» de 1897, année de naissance de la grand-mère de Catherine. C'est raté. Pas mieux pour celle de sa mère, 1933. Pour la sienne, 1961, rien non plus.

Lorsqu'ils apprennent que les archives de «L'Express» et de «L'Impartial» sont disponibles intégralement en ligne, la réponse ne se fait pas attendre: «Ce n'est pas pareil!»

Catherine insiste: «C'est comme les CD ou les vinyles. Avoir quelque chose en main, sentir le papier, ça ne sera jamais remplacé par le numérique».

Finalement, ils jetteront leur dévolu sur une édition de «L'Impartial» de 1883, au hasard, pour emporter un souvenir.

3. Par curiosité

Quand on parcourt une vente d'archives, on peut croiser des personnes qui sortent un peu de l'ordinaire.

Philippe n'a que quelques exemplaires dans ses sacs. Parmi eux, ni «L'Express», ni «L'Impartial». Ce qu'il est venu chercher aujourd'hui, c'est «Le Curieux», un titre des années 1930 à 1950 très marqué à droite, «le premier hebdomadaire romand généraliste», .

Pourtant, Philippe ne le connaissait pas il y a de cela une semaine. C'est par nos pages et l'annonce de la vente qu'il a appris son existence. «J'ai été attiré par "Le Curieux" à cause de son nom», explique-t-il. «Je me définis comme un éternel curieux, alors tout naturellement il fallait que je voie ce journal».

Il repartira donc avec les premiers numéros du «Curieux», de 1936 jusqu'à la guerre, puis un volume de 1952, «au pif», s'amuse-t-il. Il repart avec un tout petit peu de regret de ne pas pouvoir en prendre plus, par manque de place et d'argent.

Cet «archiviste raté», comme il se décrit, rentre chez lui pour ranger ses dernières trouvailles, qui rejoindront ce qu'il appelle son «océan de papier»...

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