Les branches annexes sont toujours représentées à Bâle. Du fabricant d’outillage aux producteurs de bracelets, en passant par les concepteurs d’écrins ou de vitrines d’exposition, ils sont indispensables à l’horlogerie et aux marques de montres, en particulier. Aujourd’hui, pourtant, un peu plus d’une trentaine de sociétés à peine exposent leurs produits à Baselworld, dont une dizaine de Suisse.
«Bâle est un magasin de jouets pour les horlogers, leur Franz Karl Weber», dit Gianni Pavone, de la maison locloise Bergeon. «Ils ont les yeux écarquillés. Ils peuvent toucher.» Mais les temps changent et les spécialistes de l’outillage, entre autres, sont de moins en moins nombreux. Leur territoire, au sein du salon, s’apparente à une peau de chagrin.
«Une référence»
«Nous ne sommes plus beaucoup. Nous pouvons voir que chaque année il y a moins d’exposants», concède Gianni Pavone. La société locloise ne manque néanmoins pas ce rendez-vous, depuis des...