En 1995, le cinéaste nippon Mamoru Oshii nous gratifiait du tout premier chef-d’œuvre de «l’anime» japonaise à avoir été distribué sous nos latitudes. Tirée d’une célèbre bande dessinée signée par le mythique mangaka Masamune Shirow, cette première adaptation de «Ghost in the Shell» se présentait sous la forme d’un dessin animé sombre et tourmenté au rythme fascinant, se déroulant comme au ralenti.
Une nouvelle version
Quelque vingt ans plus tard, le cinéaste britannique Rupert Sanders, réalisateur de clips remarquables et d’un «Blanche-Neige et le chasseur» (2012) plutôt superfétatoire, en accélère nettement la cadence sous la forme d’une adaptation en live-action, à l’instar de ce que les studios Disney viennent de commettre avec «La belle et la bête». Précisons-le d’emblée, cette nouvelle mouture de «Ghost in the Shell» (GITS pour les initiés) vaut bien mieux que le passage à la moulinette numérique que les héritiers de l’Oncle Walt ont administré au...