«Si nous ne recevons pas d’aide de l’Etat, nous allons crever.» Ce cri du cœur vient de Julien Invernizzi, co-fondateur de Next game, centre de jeux vidéo en réalité augmentée ouvert à Neuchâtel.
Julien Invernizzi téléphonait à «ArcInfo» le 10 janvier. Depuis, le Conseil fédéral et le Conseil d’Etat neuchâtelois ont annoncé que davantage d’entreprises auront accès aux aides pour les cas de rigueur et que les procédures seront simplifiées.
Mais le Neuchâtelois ne veut pas se réjouir trop vite: «Nous sommes contents que ça bouge, mais est-ce juste un pansement sur une plaie qui va ressaigner? Ou est-ce que la cicatrice sera bien recousue pour tenir sur le long terme?» Estevan Comte, l’autre fondateur de Next game, est désemparé: «J’ai regardé les conditions d’éligibilité pour ces aides. C’est compliqué.»
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