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L’Entre-deux-Lacs, un territoire en mal d’identité?

Qu’y a-t-il de commun entre Saint-Blaise et Le Landeron? Lignières et La Tène? A vrai dire, les huit communes qui constituent la région de l’Entre-deux-Lacs cohabitent, mais «le sentiment local d’appartenance semble primer». Interview.

30 mai 2020, 05:30
Sandrine Girardier pose devant l'église catholique du Landeron. La commune est, avec Cressier et Le Cerneux-Péquignot, de confession catholique.

La région de L’Entre-deux-Lacs peine à renvoyer une identité bien définie. Les huit communes que sont Hauterive, Saint-Blaise, La Tène, Enges, Lignières, Cornaux, Cressier et Le Landeron sont rarement perçues comme formant une entité. Pour l’historienne et présidente de la Fondation de l’Hôtel de Ville du Landeron, Sandrine Girardier, les explications sont nombreuses.

La région de l’Entre-deux-Lacs a-t-elle une identité propre, comme c’est le cas du Vallon ou des Montagnes neuchâteloises?

Les récents échecs de fusion donnent l’impression qu’il n’y a pas d’identité propre à l’Entre-deux-Lacs: le sentiment local d’appartenance semble primer. Cela peut notamment se vérifier dans certaines communes, où non seulement les formations politiques, les spécificités culturelles, mais aussi les traits identitaires de la population, et même le patrimoine bâti sont difficiles à rattacher à l’entier d’une région.

Le sentiment d’appartenance local primerait-il sur le besoin d’appartenir à une région?

En quelque sorte. Au Landeron par exemple, ce...

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