C’était en automne, il y a une année. Le lac des Brenets était à sec. La cote du Doubs s’affichait au plus bas. Mesurée le 23 novembre, elle se situait à une altitude de 736 mètres, soit 14 mètres en dessous du niveau d’eau normal. «C’était du jamais vu. Nos bateaux étaient à l’arrêt forcé depuis le 15 septembre», se souvient Yvan Durig, directeur de la Compagnie de navigation sur le lac des Brenets. «Cette sécheresse a été catastrophique. J’ai dû licencier deux employés. Les pertes financières ont été importantes, un trou irrécupérable.»
Deux employés réengagés
Une année après, le contraste est saisissant: la cote d’altitude de la rivière est légèrement supérieure à la moyenne (750,6 mètres) et, grâce à un bon débit d’eau, la compagnie de navigation suisse a vécu une saison 2019 très satisfaisante. De quoi redonner le sourire à Yvan Durig. «Nos bateaux ont circulé d’avril à...