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BCN Tour: chez les Wuthrich, la course, c’est leur moment

Chez la famille Wuthrich, le sport en général et la course à pied en particulier se pratiquent ensemble. Le chien ne déroge pas à la règle.

07 mars 2019, 05:30
Gaïa, Emma, Estelle, Loan, Olivier et Lola (de g. à dr.) forment une sacrée famille de coureurs.

«Il vaut mieux être seul que mal accompagné», selon le dicton. Pour la famille Wuthrich «il vaut mieux être plusieurs et bien accompagnés» semble plus approprié. Olivier, Estelle, Emma, Lola, Loan et leur chien, Gaïa, prennent leur pied à courir en famille.

Les chiens ne font pas des chats, paraît-il. Pour les parents, c’est certain: ils ont transmis le virus à leurs chérubins. «Cependant, nous les avons toujours encouragés. Jamais forcés», précisent-ils.

Le BCN Tour semble avoir servi de déclencheur pour cette tradition des sorties sportives familiales. «Ça a été une excuse pour mon mari et moi de nous remettre au sport et d’avoir du temps pour nous deux.»

De leur côté, les enfants n’ont pas tardé avant de s’inscrire. «Dès que nous avions l’âge, nous avons foncé», se rappelle Lola, 16 ans. Loan, 14 ans, a hâte du printemps et du début de la 41e édition. «Je suis impatient», s’exclame-t-il.

Des parents raisonnables, des enfants accros

Ski alpin et de fond, natation, tennis, badminton, vélo, beach-volley et, évidemment, course à pied. Eté comme hiver, dehors comme dedans, les Wuthrich n’ont pas laissé beaucoup de sports de côté. «Nous cherchons un maximum d’activités qui nous unissent, où l’on prend tous du plaisir.»

Les parents y voient une bonne manière de maintenir une bonne santé. «Mais nous pourrions sans autre nous en passer.» La réalité est tout autre pour leur descendance. «C’est inimaginable de rester ne serait-ce qu’une semaine sans rien faire», assène Emma, 18 ans.

C’est inimaginable de rester ne serait-ce qu’une semaine sans rien faire.
Emma, 18 ans

Pour preuve, ce voyage à Rome. Olivier s’en souvient en détail. «Nous y étions les cinq, ainsi qu’un ami de Loan, pour le week-end. Les deux jeunes garçons ont appris sur place qu’un marathon avait lieu le dimanche. Naturellement, ils n’ont pas eu l’ombre d’une hésitation: il fallait y participer. Problème, outre leur âge, nous n’avions pas nos chaussures de course.»

Un frein pour les garçons, à peine âgés d’une dizaine d’années à ce moment-là? Pas vraiment. «Ils ont tout bonnement proposé d’aller en acheter dans un magasin.»

Le sport comme cadre de vie

«La course à pied, c’est facile à organiser. Il n’y a pas beaucoup d’affaires à avoir. C’est un immense avantage. On enfile nos chaussures et c’est parti.» Emma adore ces moments. «C’est l’occasion pour nous de ‘commérer’, de raconter nos vies, d’échanger. C’est notre apéritif à nous en quelque sorte.»

Cependant, durant une étape de BCN Tour, pas de place à la discussion: les parents rament et les enfants patientent. «C’est vrai que nous devons puiser dans nos réserves afin de rester au contact», admet Olivier. «Les trois sont sympas et ralentissent quelque peu le rythme afin de pouvoir évoluer ensemble.»

Une méthode éducative

Et puis, pour les parents, les activités physiques ont été de très bonnes alliées pour l’éducation de leurs enfants. «Qu’importe le sport, ce sont des leçons de vie et des valeurs. Ça forge le mental. On y apprend la camaraderie, le partage, l’humilité… C’est aussi ça, le BCN Tour, pour nous: une magnifique fenêtre donnée au sport régional.

Pendant un mois, le canton, comme notre famille, est rythmé par cette course populaire.» Les enfants rajoutent: «On attend l’édition d’‘ArcInfo’ du vendredi avec impatience afin de voir nos résultats. Et puis, on espère avoir été pris en photo», rigolent-ils

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