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«Voyage dans l’identité nationale»

Pour l’écrivain Peter von Matt, le «mythique» Gothard permet de concilier l’image d’un «pays de montagnes idylliques» et celle du progrès helvétique. Mais «la Suisse a toujours besoin de l’imagerie montagnarde», dit-il.

30 mai 2016, 01:12
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Propos recueillis par

Ariane Gigon

La première ligne ferroviaire du Gothard, cofinancée par les Allemands et les Italiens, puis remboursée complètement par la Suisse, a été inaugurée en grande pompe le 1er juin 1882. Après-demain, le... 1er juin, une nouvelle prouesse technique replacera, du moins pour un temps, la Suisse parmi les pionniers. Le Gothard est omniprésent dans les esprits. Mais lorsque l’état de la roche au-dessus d’un lieu de festivité se fait alarmant et que les autorités décident de déplacer les réjouissances, certains disent que «la montagne riposte», comme un être vivant.

Pour l’essayiste Peter von Matt, né en 1937, ces discours montrent à quel point le col – «même pas une montagne» – a été investi d’une charge symbolique, «presque magique». Entretien avec le professeur émérite de littérature allemande de l’Université de Zurich.

Votre ouvrage, «La Poste du Gothard ou les états d’âme d’une nation»*, est devenu...

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