Les rédactions romandes de Tamedia s’alarment de la «mort prochaine» du «Matin» dans sa version imprimée. Elles demandent à l’éditeur zurichois d’annuler sa condamnation à mort. Leur courriel adressé jeudi soir au président de la direction générale du groupe, Christoph Tonini, débute sèchement: «C’est avec colère et consternation que les rédactions du «Matin», du «Matin Dimanche», de «Femina», de la «Tribune de Genève» et de «24 heures» ont appris la mort prochaine de la version print du «Matin», journal populaire par excellence.»
A quelle date les cafés-restaurants romands – l’essentiel des abonnés – seront-ils privés du quotidien orange? «Certains disent que le «Matin» imprimé serait mort dans trois mois, d’autres évoquent une survie de six mois et les plus optimistes parlent de deux ans au maximum», indique une source interne. Un seul élément est clair pour les journalistes romands de Tamedia: le «Matin» imprimé va bel et bien disparaître, car...