Yannick Buttet fait désormais l'objet d'une procédure pénale pour contrainte à la suite de la plainte pour des infractions contre l'honneur et la liberté sexuelles déposée par son ex-maîtresse. La justice valaisanne a confirmé l'information de la presse dominicale.
Nouvelle étape dans l'affaire Buttet: le Ministère public valaisan a ouvert la procédure pour contrainte, a indiqué le procureur général adjoint du Valais Jean-Pierre Greter. Selon le Code pénal, cette infraction est passible d'une amende ou d'une peine d'emprisonnement de trois ans au maximum.
Cette procédure fait suite à l'arrestation du conseiller national PDC dans la nuit du 18 au 19 novembre devant l'immeuble de son ex-maîtresse alors qu'il sonnait avec insistance à la porte d'entrée. Avant cela et à la suite de leur rupture, il l'aurait harcelé, la contactant jusqu'à 50 fois par jour par courriel, téléphone ou texto.
La révélation de cette affaire a libéré la parole de plusieurs parlementaires fédérales et journalistes. Samedi encore dans les médias, une demi-douzaine d'entre elles témoignaient anonymement, livrant des détails scabreux de son comportement, en particulier lors de soirées où le politicien apparaissait sous l'influence de l'alcool.