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Unis contre l’initiative «linguicide»

Après la validation de l’initiative sur l’enseignement d’une seule langue étrangère au primaire, les défenseurs des langues minoritaires poursuivent le combat.

06 juin 2017, 01:33
Schuhe und Kleider haengen vor dem Schulzimmer der 1. Klasse, zum Schulbeginn, am Montag, 24. August 2015, in Vella. Das Dorf gehoert zur Gemeinde Lumnezia. Ueber 80 Prozent der Einwohner geben das romanische Idiom Sursilvan als ihre Muttersprache an. (KEYSTONE/Gian Ehrenzeller) SCHWEIZ SCHULBEGINN GRAUBUENDEN

LE CONTEXTE
Le 3 mai dernier le Tribunal fédéral a validé l’initative lancée dans les Grisons intitulée «Une seule langue étrangère à l’école primaire». L’exécutif cantonal avait mis son veto, arguant que l’initiative provoquerait une discrimination fondée sur la langue. Le Grand Conseil avait suivi. Si l’initiative venait à être acceptée par le peuple, l’anglais ne serait enseigné au degré primaire que dans les régions germanophones du canton. Dans les italophones et romanches, l’allemand deviendrait la seule langue étrangère dans les programmes primaires. De quoi resserrer les rangs des défenseurs des minorités linguistiques romanches et italiennes. / Réd

Après la douche froide et la déception, la combativité. Suite à l’arrêt du Tribunal fédéral (TF) du 3 mai dernier rejetant le recours contre l’initiative populaire «Une seule langue étrangère à l’école primaire», les associations grisonnes et nationales promouvant les langues minoritaires ne jettent pas les armes.

Pour l’heure, dans les écoles...

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