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Lancement d'une initiative pour favoriser le don d'organes

Une initiative lancée mardi par la Jeune Chambre Internationale de la Riviera vise à rendre le consentement présumé en ce qui concerne le don d'organes.

17 oct. 2017, 09:50
/ Màj. le 17 oct. 2017 à 10:02
Actuellement en Suisse, une personne qui souhaite donner ses organes doit le faire savoir proactivement.

Une organisation de jeunes citoyens, la Jeune Chambre Internationale de la Riviera, a lancé mardi une initiative populaire pour faciliter le don d'organes. Les initiants, soutenus par Swisstransplant, veulent modifier la loi pour que le consentement soit présumé.

La Jeune Chambre Internationale (JCI) est une fédération mondiale de jeunes citoyens âgés de 18 à 40 ans. La section Riviera est l'une des septante organisations locales du mouvement en Suisse.

Actuellement en Suisse, une personne qui souhaite donner ses organes doit le faire savoir proactivement. Avec l'initiative populaire "Sauver des vies en favorisant le don d'organes", les initiants souhaitent renverser la situation et inscrire le consentement présumé dans la loi.

"Désormais la loi indiquera que nous sommes tous donneurs d'organes et de tissus potentiels sauf si nous avons exprimé notre refus de notre vivant", a expliqué mardi la Jeune Chambre Internationale Riviera devant la presse. Concrètement, les personnes qui s'opposent à un don d'organes devront faire part de leur refus en s'inscrivant dans un registre national.

La Suisse à la traîne

Ainsi, les initiants espèrent "augmenter significativement le nombre de donneurs d'organes et de tissus". La Suisse compte 14,2 donneurs décédés par million d'habitants par an (moyenne 2012-2016). C'est deux fois moins que la France, l'Autriche ou l'Italie, des pays qui pratiquent déjà le consentement présumé, soulignent les initiants.

Et de rappeler qu'en Suisse, chaque année, environ 100 personnes décèdent faut d'organes disponibles. Actuellement, plus de 1480 personnes sont en attente d'une transplantation.

 

Pierre-Yves Maillard, président de la Fondation Swisstransplant qui soutient l'initiative, explique à ats-vidéo en quoi un tel changement est selon lui justifié:

 

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