L’UDC Andreas Glarner vante les vertus helvétiques et guerroie en leur nom contre le projet de naturalisation facilitée pour les étrangers de la 3e génération, soumis en votation populaire le 12 février. «C’est nuire gravement à la Suisse que de naturaliser des personnes qui ne s’identifient pas à nos valeurs et à nos règles», vitupérait hier devant la presse le conseiller national.
Déterminé à contrôler minutieusement l’intégration des candidats, l’Argovien fait pourtant peu de cas d’un devoir tacite auquel il est soumis en tant qu’élu au Palais fédéral: comprendre au moins une 2e langue nationale. Las, les questions des journalistes francophones ont dû lui être traduites par son président de parti, le conseiller national bernois Albert Rösti.
«Cette affiche n’est pas une réussite»
Responsable de l’asile au sein de sa formation, Andreas Glarner polarise. Dernier exemple en date: des affiches de son cru montrant une femme entièrement voilée, avec...